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2024, c’est parti !

Bonne année 2024

Bonne année 2024

Mes résolutions pour 2024 sont évidemment basées sur ma rétrospective et sur le degré de réalisation de mes résolutions pour 2023 :

  • alimenter mon site avec des articles et des tests. ✓✓✓
  • donner des concerts
  • continuer les podcasts
  • refaire des photos « portrait de musicien » et un dossier de presse
  • refaire les vidéos de mes compos sur ma chaine Youtube
  • finaliser mon contrôleur hardware ✓✓✓

Les travaux dans la maison suite aux dégâts des eaux, puis une fin d’année marquée par la visite des virus saisonniers ne m’aura pas aidé à réaliser certains objectifs pourtant simples, comme prendre quelques photos pour refaire le dossier de presse.  

Alors, quel est le programme pour 2024 ?

Les cours ont plutôt bien fonctionné en 2023, notamment le ukulélé. Le chouette stage sera, sauf imprévu, réitéré en été. Je compte évidemment continuer à donner cours, avec une légère augmentation de mes tarifs pour coller au marché et contribuer à l’inflation galopante généralisée 😉 Infos par mail ou via ma page Facebook.

Évidemment, je vais continuer à vos écrire des articles et des tests sur mon site. J’espère pouvoir vous dénicher l’une ou l’autre pépite de matos en début d’année. Pour ce qui est des podcasts, je vais continuer à les produire de manière ad hoc. C’est compliqué de les faire avec régularité. 

Les photos « portraits de musicien » sont remises en haut de ma liste de choses à faire.

Quand j’aurai enfin une solution pour les petits soucis d’intonation de ma guitare, je vais m’atteler à refaire quelques vidéos. 

Je compte également sortir de mon isolement. Je vais m’inviter ou inviter à rejouer avec d’autres, quitte à n’en faire que des jams sans lendemain, mais c’est nécessaire pour nourrir le processus créatif.

Ma rétrospective de l’année 2023

Le moment est venu de faire le bilan de l’année 2023. Une année encore marquée pour moi par l’après-Covid. Une crise qui a entraîné la fermeture de pas mal de petits lieux et une certaine contraction du marché des concerts. Je me suis un peu recentré sur les cours de guitare et de ukulele.

Début de l’année 2023

Cette année 2023 a commencé avec un chouette duo « Contes & Guitare » pour la Saint-Valentin. Une soirée espiègle et complice qui m’aura beaucoup amusé. Nous réfléchissons beaucoup avec Rumelin pour vous proposer des soirées autour de la complémentarité du conte et de la musique. Rendez-vous en 2024.

Le meilleur début d’année dont on puisse rêver

Entre deux ou trois articles commentant l’actualité, j’ai continué à accessoiriser mon chariot de transport avec des poches à accessoires et un rack externe supplémentaire.

Le chariot avec le "cart extension rack" et le "Large Multi-pocket Tool/Accessory Bag"

Le chariot avec le « cart extension rack » et le « Large Multi-pocket Tool/Accessory Bag »

Je me suis également préoccupé de l’intonation de ma guitare avec des accessoires plus ou moins satisfaisants. J’ai mené des tentatives de bricolage qui ne m’ont pas donné entière satisfaction. Je n’arrive pas à obtenir un Si parfaitement accordé. Il reste un « sous-si » parfois en « sur-si ». Ce sera un problème à régler en 2024.

"SOS Sattelkompensation Akustik"

Un beau stage et un beau tournage

Le milieu de l’année a été placé sous le signe du ukulele. Avec un chouette stage à Neundorf près de Saint-Vith. C’était une première expérience pour moi. Mais une chouette expérience qui devrait se renouveler en 2024. J’ai également eu le plaisir de jouer pour la journée portes ouvertes de l’atelier créatif de Neundorf.

Une nouveauté cette année, un Stage Ukulele 2023 à Neundorf.

Autre gros dossier de l’année 2023, le tournage de la vidéo trailer pour l’album « Histoires sans mots » de Jacques Stotzem. Un album magnifique que je souhaite voir sous le sapin de beaucoup de monde cette année. Vous pouvez le commander sur le site de Jacques.

Jacques Stotzem chez AER

Ce tournage sera également suivi par une interview de Jacques Stotzem à propos de son passage chez AER pour l’amplification de sa guitare.

Que retenir de cette année ?

Difficile de choisir quel sera mon meilleur souvenir de l’année 2023. J’hésite entre le tournage du trailer et le stage de ukulele. 

Retrouvez ci-dessous la liste de tous les articles publiés pendant l’année 2023 :

Casque à conduction osseuse : OpenRun Pro de Shokz

Je me passionne pour tout ce qui touche à la restitution sonore depuis un moment. En passant par les rayons d’un supermarché de produits électroniques grand public, j’ai chaussé un casque à conduction osseuse, par curiosité. Je m’attendais à un son maigrelet. Le son des vieux cornets de téléphone, des radios à transistor ou des mauvaises enceintes Bluetooth. J’ai été surpris positivement. Malheureusement, le petit présentoir ne permettait de choisir qu’entre 3 ou 4 morceaux. J’avais l’impression qu’ils étaient choisis ou mixés pour flatter l’écoute (mmm, il doit exister un contrepet avec « flatter la réécoute », mais là je ne l’ai pas).

J’ai donc commandé un casque OpenRun Pro de Shokz pour l’essayer à la maison. Et je l’ai renvoyé le jour même. D’une part je n’étais pas convaincu par le son, d’autre part, je me demandais quand il allait me servir. Mais au passage, j’avais tout de même relevé quelques avantages. J’ai laissé mûrir l’idée et puis j’en ai acheté un que j’ai décidé de garder.

OpenRun Pro de Shokz, un casque à conduction osseuse (image Shokz)

OpenRun Pro de Shokz, un casque à conduction osseuse (image Shokz)

La conduction osseuse, comment ça marche ?

Beethoven utilisait, paraît-il, une baguette posée sur le piano et serrée entre les dents pour entendre malgré sa surdité. Selon le même principe (mais sans devoir transporter un piano), les casques à conduction osseuse transmettent le son directement à l’oreille interne en contournant le tympan. Contrairement aux écouteurs traditionnels qui diffusent le son directement dans le canal auditif, les casques à conduction osseuse envoient des vibrations sonores à travers les os du crâne, qui sont ensuite interprétées par l’oreille interne. Cela permet de percevoir le son sans obstruer leur canal auditif, ce qui peut être particulièrement utile dans certaines situations. 

Quels sont les avantages de ce système ?

  1. La sécurité : Puisque les oreilles restent libres, on reste conscient de son environnement, ce qui est essentiel lors de la pratique d’activités comme le vélo, la course à pied ou la marche.
  2. Confort pour les personnes malentendantes : Les casques à conduction osseuse peuvent être une option pour les personnes souffrant de problèmes d’audition, car ils contournent les obstacles auditifs externes.
  3. Applications militaires et professionnelles : Certains modèles de casques à conduction osseuse sont utilisés dans des environnements professionnels ou militaires où il est essentiel de rester conscient des sons environnants tout en recevant des informations audio.
  4. Réduction du risque de dommages auditifs : Étant donné que ces casques ne nécessitent pas l’utilisation d’écouteurs insérés dans le canal auditif, ils peuvent contribuer à réduire le risque de dommages auditifs liés à un volume sonore excessif.
  5. Utilisation dans les sports aquatiques : Certains modèles sont conçus pour être résistants à l’eau, ce qui les rend adaptés à une utilisation pendant la natation ou d’autres activités aquatiques.

Les avantages de la conduction osseuse pour moi

Personnellement, bien que je ne sois pas un grand sportif, j’y vois plusieurs avantages.

Quand je marche ou quand je cours (mais je ne cours jamais) avec des intras, souvent le bruit de mes pas se transmet à mon canal auditif bouché et ça fait « thump thump » quand je marche, et je suis obligé de monter le son. Avec la conduction osseuse, en gardant le conduit auditif dégagé, fini le bruit de pas dans la tête. Pareil quand je m’agite pour faire le ménage, par exemple. Les supra-auriculaires sont inconfortables avec les branches des lunettes. Par ailleurs, les casques périauriculaires sont un peu chauds et encombrants.

Les enceintes de monitoring sont parfois un peu épuisantes pour les oreilles à la longue. Quand je passe la journée devant l’ordi avec un casque intra ou périauriculaire, je finis par ressentir une sorte de vertige claustrophobique. Ici, en combinant les oreilles dégagées et un volume pas trop élevé, je reste conscient de mon environnement. Je peux ainsi un peu apprivoiser mon hypervigilance.

Et le son ?

Au magasin, je les avais posés un peu négligemment sur mes oreilles et ça rendait bien. Une fois à la maison, j’ai commis l’erreur de les poser trop près du, voire sur le tragus, la saillie du pavillon de l’oreille côté visage qui protège l’entrée du conduit. Lors de mon second test, j’ai posé les écouteurs à conduction osseuse plus loin. Une fois posés plus sur l’os de la mâchoire, ce fut la révélation. Évidemment, si vous aimez les volumes puissants et les basses pleines, passez votre chemin.

Pour moi il s’agissait surtout d’une solution confortable. C’est un peu comme écouter de la musique dans un atelier ou une salle d’attente. Je m’étonne d’ailleurs parfois de la sensation d’un son dans la pièce, alors qu’autour de moi on n’entend rien.

Sans atténuation du bruit extérieur et oreilles découvertes, le casque est évidemment très sensible du bruit environnant. Dans un environnement bruyant, il pourrait être inaudible. Mais c’est un choix de conception, pas un défaut. 

C’est dans la boite !

Je ne me passionne guère pour les emballages. La boite en carton contient un joli étui de protection, le câble de charge, un serre-tête avec une bande siliconée pour les jogueurs et jogueuses et les modes d’emploi et la garantie. L’étui semi-rigide à une forme aplatie qui permet de le glisser dans la poche d’un sac. Malheureusement le cable utilise un connecteur propriétaire. Mais les ports USB ne sont pas connus pour leur résistance à l’humdité.

OpenRun Pro de Shokz, un casque à conduction osseuse

OpenRun Pro de Shokz, un casque à conduction osseuse

Le casque est hyperléger (29 grammes) et se fait oublier. La tension de l’arceau est parfaite pour le maintenir en place. L’arceau tendu laisse un peu d’espace avec l’arrière du crâne, c’est un peu difficile de se coucher sur le dos avec le casque. Le casque possède deux boutons à droite, volume + (appui long pour ON/OFF/appariement BT) et volume — et un bouton multifonction à gauche (Play, Pause, décrocher un appel, double appui pour passer au morceau suivant). Les appels sont de bonne qualité. 

OpenRun Pro de Shokz, un casque à conduction osseuse

OpenRun Pro de Shokz, un casque à conduction osseuse

Avec une autonomie d’une dizaine d’heures, il sera sans doute à court de charge avant que je ne termine mon marathon, mais pour une journée de travail, ça fera l’affaire. Le casque est certifié IP55 (résistant à la sueur et aux éclaboussures). D’autres modèles résistent à l’immersion. C’est un détail heureux, le casque se porte très bien avec des lunettes.

Conclusion

Il s’agit pour moi d’un petit caprice, un achat superfétatoire. C’est un choix de confort très personnel pour lutter à la fois contre ma claustrophobie auditive et mon hypervigilance. L’objectif final est de réduire mon niveau de stress et ma fatigue nerveuse. En tout cas, pour les sportifs et sportives, je recommande la conduction osseuse. Pour les audiophiles, ce n’est évidemment qu’un compromis sonore à mettre en balance avec le confort et l’utilisation.

Note :Je ne suis pas sûr que je pourrais les porter en faisant du vélo, la musique captant une part importante de ma vigilance.

Pour une fois ma cote sur l’échelle de piments sera double :

  • Pour la qualité sonore pure, je donne un 6/10. 

  • Pour écouter de la musique en pratiquant une activité physique, et toutes les situations où on a besoin de rester conscient de son environnement, je donne un 8/10. Cette note tient également compte du confort et de l’ergonomie du casque. 

    Vu qu’il s’agit des scénarios pour lesquels ce casque à conduction osseuse est conçu, c’est évidemment cette note qu’il faut retenir.

 

Abandonner.

Bon, je n’abandonne pas, même si cette semaine, après m’être arraché un bout ongle de la main droite et coupé dans le pouce gauche, je suis un peu en repos forcé. Mais autour de moi j’ai souvent entendu cette phrase. Pourquoi certains veulent abandonner l’apprentissage de la guitare (ou d’un instrument) alors que l’envie est bien présente et qu’ils ont pourtant du plaisir à jouer ? Comment ne pas se décourager ?

Abandonner la guitare ?

Abandonner la guitare ?

Le manque de temps qui fait abandonner

Certaines activités n’occupent que le temps nécessaire à la pratique, comme une séance de Yoga ou une visite à la salle de sport. Mais si une activité implique un apprentissage personnel sur le moyen ou long terme, il faudra immanquablement libérer du temps pour la pratiquer. Parfois, les gens se comportent comme si il existait une petite poche de temps cachée dans laquelle on peut puiser au besoin pour allonger sa journée. On ne “trouve” pas le temps, il faut le “prendre”. 

L’apprentissage d’un instrument passe par une programmation fine de la mémoire musculaire. Ce qui nécessite un apprentissage régulier à base de répétitions des mêmes gestes pour les rendre fluides, rapides et répétables. Il existe 4 stades dans l’apprentissage et on risque de s’embourber indéfiniment entre le premier et le second stade, quelque part entre l’incompétence consciente et la compétence consciente, sans arriver à fixer le second stade. Sans répétition quotidienne, les doigts restent douloureux et les accords ne s’enchaînent toujours pas. Il sera impossible d’installer des automatismes. Dans une masterclass, Francis Cabrel disait jouer tous les jours, parce que “sinon quand tu redémarres, c’est une vraie souffrance”. 

Les solutions :

  • prévoir du temps pour travailler et le planifier à l’avance comme s’il sagissait aussi d’une activité
  • travailler un peu tous les jours, plutôt que de faire une ou deux grosses séances hebdomadaires “parce que le cours approche et que je n’ai pas travaillé”
  • garder son instrument à portée de main et avoir un endroit facilement accessible pour travailler. Si chaque répetition commence par dix minutes de déménagement cela complique grandement les choses

Jouer au lieu de travailler

– J’ai l’impression de stagner ?!
– Combien de temps joues-tu chaque jour ?
– Plus d’une heure !
– Et sur cette heure, combien de temps travailles-tu ?

Je pense avoir eu cette discussion une bonne dizaine de fois déjà !

La différence entre jouer et travailler c’est le « focus mental ». Souvent on joue et on se dit, j’ai bien (ou mal) joué. Mais travailler nécessite de se fixer un objectif préalable. 

Les solutions 

Se fixer des objectifs clairs :

  • jouer l’entièreté du morceau sans faute
  • passer un passage difficile
  • enchaîner plusieurs passages de manière fluide
  • respecter le rythme
  • respecter la vitesse (sans accélérer ou ralentir)
  • contrôler son son, sa projection sonore et la dynamique du morceau

Ne pas avoir de méthode 

Ce point recouvre un petit peu le point précédent. Si vous n’avez pas de méthode, vous jouez au lieu de travailler.

Solution :

Une bonne séance de travail serait :

  • accordage, vérification et entretien de la guitare si nécessaire
  • échauffement (5% du temps) – en profiter pour apprendre une gamme, une tonalité ou mémoriser des notes ou des accords
  • jouer (40%) des morceaux déjà connus en cherchant à en améliorer l’interprétation,
  • travailler (15%) pour rendre un autre morceau jouable
  • une fois échauffé, mais pas fatigué, travailler brièvement des choses très techniques (vitesse, positions ardues, enchaînements)
  • jouer à nouveau (15%) en travaillant par exemple le filage des séquences d’un morceau
  • jouer des pièces (ad libitum) pour se faire plaisir (ne jamais oublier de se faire plaisir aussi)
  • accorder, nettoyer et ranger l’instrument

Mettre la barre trop haut… ou trop bas !

Dans un apprentissage, on navigue dans les eaux troubles entre ne jamais être satisfait et se contenter de peu. Il faut trouver l’équilibre entre l’indulgence envers un apprentissage en cours et des objectifs ambitieux. Si vous êtes trop vite content, vous ne jouerez pas bien. Si vous n’êtes qu’insatisfait de votre progression, vous allez abandonner tôt ou tard.

Que vous soyez un débutant frustré par des accords difficiles ou un musicien expérimenté confronté à la stagnation, rappelez-vous que chaque heure passée à pratiquer la guitare vous rapproche de la maîtrise et de la réalisation personnelle. La musique est un voyage sans fin, et en persistant, vous découvrirez des horizons musicaux encore inexplorés. Ne laissez jamais la frustration ou la difficulté vous décourager, car chaque note jouée vous rapproche de la beauté de la musique que vous pouvez créer.

Alors, serrez les cordes, accordez votre détermination, et poursuivez votre passion, car chaque note jouée est un pas sur la mélodie de votre propre évolution et de votre persévérance face à l’envie de tout abandonner.