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Fête de la musique en Neuvice – le compte-rendu

Deux concerts le même week-end ça ne m’arrive pas (assez ?) souvent. Tout le monde s’est passé le mot pour organiser le même week-end: fête de la musique, remises de prix diverses, portes ouvertes et barbecues de fin d’année. Mon premier rendez-vous c’est la fête de la musique en Neuvice. Le El Senõr Duck Napo Estaminet m’a déjà accueilli bon nombre de fois et c’est chaque fois un plaisir d’y retourner, même pour boire un verre. Chaque prestation y est différente, empreinte du public présent.

Comme je sais que le public change en cours de soirée, j’ai modifié mon set pour intégrer un moment chantant au milieu. Des petites chansons au ukulélé, quelque chose de plus festif de plus participatif, comme pour le Sing-a-Long auquel j’ai participé.

Mise en place

Guitare, ukulele, sono et c’est parti. Je retrouve mon vieux copain la grosse barrique qui trône au fond du café. Celui qui a cru que je parlais du patron ou d’un client ira s’excuser auprès de lui, je ne me serais jamais permis. Il y a une vraie barrique au fond du café.

L’espace scénique est tout petit. Il n’y a place que pour une personne sur la “scène” (ou une bonne dizaine en se serrant un peu, comme je le découvrirai plus tard). C’est une sorte de Tetris avec des câbles. Tout doit rentrer en restant accessible. Comme ma roadie n’est pas disponible je monte le tout un peu en avance en espérant arrêter de suer avant de jouer, heureusement le bistrot est frais.

Fête de la musique en Neuvice

Fête de la musique en Neuvice

Finalement la barrique trouvera sa place en plus d’en prendre. Elle servira de support aux instruments. J’innove ce soir avec mon pédalier et mon système d’intras pour me permettre de pousser le volume plus fort sans devoir disposer mes diffuseurs pour me faire un retour.

Fête de la musique en Neuvicea

Fête de la musique en Neuvice

 

Le public : quelques amis venus m’écouter, quelques habitués et les étudiants fêtant la fin des examens. Premier morceau, bien joué, j’ai déjà oublié de mettre mes intras dans mes oreilles. On me demande si je connais des chansons “de vétérinaire”. Je ne vais pas m’en vanter, mais OUI “jeune homme”, je connais un bon paquet de chansons paillardes. Et NON, je ne vais pas en chanter ce soir, faute de préparation. Faudra un jour que je me fasse un répertoire ad hoc pour ce genre de situations. A méditer !

Le concert : grosse fête et musique en Neuvice

Ricard et bière aidant les fêtards sont bien chauds et la partie chantée est bercée d’un chahut plutôt sympathique. Après tout on est là pour passer une bonne soirée, non ? Évidemment la musique souffre un peu quand on me tend un téléphone bras tendu pour dire à Roger (?) je cite “qu’on passe une putain de bonne soirée en Neuvice”. Mais ça me fait rire, j’espère participer un peu au fait que cette soirée est “bonne”. J’ai été jeune, j’ai fini des examens et j’ai déjà  été très bourré, parfois les trois à la fois. La fête de la musique est une fête aussi. Deal with it, j’en ai vu d’autres.

Par moments on se retrouve serrés sur la petite scène … 5, 6, 7 … 10 ? Je n’aurais pas cru qu’on mettrait autant de monde dans un si petit espace. Finalement la barrique et moi on est devenu copain, elle fait rempart de son corps ventru dans mon dos pour que tout ce monde ne me piétine pas le matos. Malgré tout, j’arrive à faire un peu de musique. Dommage pour les balades emplies de douceur. Les intras se révèlent salvateurs pour garder un semblant de flegme et de concentration. J’ai un peu de peine pour mes amis musiciens venus m’écouter, j’entrevois leurs visages dans la forêt de têtes. Ils ont l’air de souffrir pour moi, mais je vais bien. Je regrette un peu de ne pas avoir de photos de ce sympathique bordel. Pas de Roadie, pas de photos.

Le final

On me demande de chanter “Over The Rainbow”. J’avais promis à mon ami Ben de ne plus jamais la chanter. Ca devient un jeu avec le public, qui chante les “Ouh ouh ouh” de l’intro, après chaque morceau. Je finirai par trahir ma promesse à la fin du concert sous la pression populaire. Ce qui consolera mon cher ami, c’est qu’on l’a un peu massacrée avec enthousiasme dans un feu d’artifice de postillons Ricard-bière. C’est vrai que c’est une “putain de bonne soirée” tout compte fait. Je suis fier d’avoir tenu le cap que je m’étais fixé, malgré le vent de face. Ma bonne humeur est inoxydable.

Mon ami Michel m’aidera à résoudre un petit souci avec la sono en cours de soirée, merci. Si un jour j’ai besoin d’un ingé son, je sais à quelle porte frapper. Le coup de main pour le démontage et l’évacuation m’a bien fait plaisir aussi.

Après je range rapidement les instruments. Désolé les mecs, mais je ne prête pas ma guitare, surtout dans un contexte aussi éthylique. J’ai déjà du mal à la prêter à des gens sobres. Une bière bien méritée, quelques mots avec mes amis Seesayle, Michel et Lily que je rencontre IRL pour la première fois de ma vie. Ma lovely roadie vient m’évacuer, je dois garder des forces pour la suite du week-end.

Demain j’ai une date toute en contraste dans la très belle ferme du Biéreau, avec l’immense Jacques Stotzem et les non moins talentueux Paolo Loveri, Laurent Debeuf et Augustin Foly et une sonorisation de dingue devant un public assis.

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